
De la recherche à l’écran : Baptiste Brossillon, gagnant du Prix Symbiose
Baptiste Brossillon est doctorant en Management du Sport, et c’est aussi le gagnant du prix Symbiose du festival Pariscience 2023. En quoi consiste ce concours ? Baptiste nous raconte le déroulement de la compétition, son parcours et ses motivations !
Baptiste Brossillon est doctorant en Management du Sport, et c’est aussi le gagnant du prix Symbiose du festival Pariscience 2023. En quoi consiste ce concours ? Baptiste nous raconte le déroulement de la compétition, son parcours et ses motivations !

Baptiste est agrégé et diplômé de l’ENS Paris-Saclay en économie et gestion. Il poursuit ses études par un Master en Management de l’innovation en alternance chez Ubisoft, où il explore les usages des jeux vidéo pour améliorer la société. En 2020, il se lance dans une thèse à la Faculté des Sciences du Sport de Paris-Saclay, axée sur la virtualisation de la société et les impacts technologiques sur le sport professionnel, notamment le football. « J’avais envie de mener ce projet de thèse par intérêt pour ce sujet, et je me suis dit que c’était le moment idéal pour le mener, avant d’avoir d’autres contraintes », évoque-t-il.
Baptiste se passionne pour la médiation scientifique et souhaite rendre ses recherches accessibles au grand public. « Ne pas rester dans ce cliché du chercheur qui ne parle que pour les chercheurs et fait des recherches déconnectées de la réalité » est pour lui essentiel. Il participe au concours « Ma thèse en 180 secondes » et s’engage dans des projets comme la formation au game design et à la bande dessinée « La recherche sort de sa bulle », toutes deux proposées par la Diagonale · Université Paris-Saclay, qui accompagnent respectivement les scientifiques dans la création d’un jeu en lien avec leurs travaux de recherche et dans la scénarisation de leur sujet de thèse en bande dessinée.

En 2023 et grâce à la compétition Symbiose proposée par le festival Pariscience, il explore un nouveau mode de médiation : le court-métrage. Ce concours propose à un scientifique et à un réalisateur de créer ensemble un film de quelques minutes en seulement 48 heures. Baptiste est réuni par tirage au sort avec Marina Abello et Louise Sudour, étudiantes en journalisme à l’Université Paris Cité. Coup de chance, le thème de l’année, « Métamorphose », annoncé le matin de la compétition, correspond assez bien aux travaux de Baptiste.
La première journée est consacrée au choix du format. Baptiste propose une narration fictionnelle, mais Marina et Louise préfèrent une approche didactique, qui l’emporte finalement. Son expérience en communication s’avère précieuse pour synthétiser le propos. Scénario et tournage sont planifiés dès le premier soir. Le lendemain, l’équipe tourne jusqu’en début d’après-midi, avant de finaliser la voix off et le montage jusque tard dans la nuit. À 10 heures le lendemain, tout est prêt pour la projection publique et la remise des prix. Leur film « Sport sur la touche » remporte le concours !

Attiré par l’audiovisuel, Baptiste aimerait expérimenter de nouveaux projets dans ce domaine, mais attention, sans jamais refaire la même chose. Il aime se mettre au défi et ne pas se répéter, il assure en effet : « je ne relis pas les livres, je ne revois pas les films ». Il n’est cependant pas trop tard pour (re)découvrir ses projets de médiation passés !